Background: Sucrose has been demonstrated to provide analgesia for minor painful procedures in infants. However, results of trials investigating other sweet solutions for neonatal pain relief have not yet been synthesized.
Objective: To establish the efficacy of nonsucrose sweet-tasting solutions for pain relief during painful procedures in neonates.
Method: The present article is a systematic review and meta-analyses of the literature. Standard methods of the Cochrane Neonatal Collaborative Review Group were used. Literature searches were reviewed for randomized controlled trials investigating the use of sweet solutions, except sucrose, for procedural pain management in neonates. Outcomes assessed included validated pain measures and behavioural and physiological indicators.
Results: Thirty-eight studies (3785 neonates) were included, 35 of which investigated glucose. Heel lancing was performed in 21⁄38 studies and venipuncture in 11⁄38 studies. A 3.6-point reduction in Premature Infant Pain Profile scores during heel lances was observed in studies comparing 20% to 30% glucose with no intervention (two studies, 124 neonates; mean difference -3.6 [95% CI -4.6 to -2.6]; P<0.001; I2=54%). A significant reduction in the incidence of cry after venipuncture for infants receiving 25% to 30% glucose versus water or no intervention was observed (three studies, 130 infants; risk difference -0.18 [95% CI -0.31 to -0.05]; P=0.008, number needed to treat = 6 [95% CI 3 to 20]; I2=63%).
Conclusions: The present systematic review and meta-analyses demonstrate that glucose reduces pain scores and crying during single heel lances and venipunctures. Results indicate that 20% to 30% glucose solutions have analgesic effects and can be recommended as an alternative to sucrose for procedural pain reduction in healthy term and preterm neonates.
HISTORIQUE :: Il est démontré que le saccharose sert d’analgésie lors d’interventions mineures douloureuses chez les nourrissons. Cependant, il n’existe pas de synthèse des résultats d’essais sur d’autres solutions sucrées pour soulager la douleur.
OBJECTIFS :: Établir l’efficacité de solutions au goût sucré sans saccharose pour soulager la douleur pendant des interventions douloureuses chez les nouveau-nés.
MÉTHODOLOGIE :: Le présent article se compose d’une analyse systématique et de méta-analyses des publications. Il fait appel aux méthodes standards du Cochrane Neonatal Collaborative Review Group. Les chercheurs ont analysé les recherches dans les publications pour trouver des essais aléatoires et contrôlés sur l’utilisation de solutions sucrées, à part le saccharose, pour gérer la douleur causée par des interventions chez les nouveau-nés. Les issues évaluées incluaient les mesures de douleur validées et les indicateurs comportementaux et physiologiques.
RÉSULTATS :: Trente-huit études (3 785 nouveau-nés) étaient incluses, dont 35 portaient sur le glucose. Des incisions au talon ont été exécutées dans 21 des 38 études et une veinopuncture, dans 11 des 38 études. On observait une diminution de 3,6 points aux indices du profil de douleur des nourrissons prématurés pendant l’incision au talon dans les études comparant de 20 % à 30 % de glucose à l’absence d’intervention (deux études, 124 nouveau-nés, différence moyenne de −3,6 [95 % IC −4,6 à −2,6]; P<0,001). On observait également une réduction significative de l’incidence de pleurs après la veinopuncture chez les nourrissons qui recevaient de 25 % à 30 % de glucose par rapport à de l’eau ou à l’absence d’intervention (trois études, 130 nourrissons; différence de risque de −0,18 [95 % IC −0,31 à −0,05]; P=0,008, nombre nécessaire pour traiter = 6 [95 % IC 3 à 20]; I2=63 %).
CONCLUSIONS :: La présente analyse systématique et les présentes méta-analyses ont démontré que le glucose réduit les indices de douleur et les pleurs pendant de simples incisions au talon et des veinopunctures. Selon les résultats, des solutions de 20 % à 30 % de glucose ont des effets analgésiques et peuvent être recommandées pour remplacer le saccharose en vue de réduire la douleur lors d’interventions chez les nouveau-nés en santé à terme et prématurés.